18 mai 2024

ETHIOPIE : Les Nations Unies accusent l’armée éthiopienne et son adversaire d’être responsable de crime de guerre.

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Un conflit vient de reprendre depuis novembre 2020, lorsque l’armée fédérale, soutenue par le gouvernement, a affronté le parti dissident, le Front de libération des peuples du Tigré (TPLF).

Dans la région du Tigré, en Ethiopie, la guerre fait rage et a poussé les civils à fuir les fusillades et les bombardements. Les rares témoignages récoltés nous expliquent les mauvais traitements subis par la population locale. Des massacres ont été commis par l’Armée érythéenne à Aksoumet et dans l’église Maryam Dengelat explique les témoins, ces informations ont alors  été  respectivement dévoilées par Amnesty international et CNN au grand public.

Face à l’atrocité qui se passe dans la région du Tigré, l’armée Ethiopienne ainsi que son adversaire, Le front de Libération des peuples  sont accusés d’être responsables de crime de guerre par l’ONU. La haute commissaire aux droits de l’Homme Michelle-Bachelet réclame ainsi une enquête conduite par l’ONU et demande au gouvernement éthiopien une autorisation afin d’accéder à la région du Tigré le plus tôt possible. 

Du côté des Etats-Unis, ils accusent le premier ministre de l’Ethiopie, Abiy Ahmed, « de nettoyage ethnique ». Le 10 mars 2021, le secrétaire d’Etat Américain a ainsi déclaré face à ses sévices le que « La force présente dans la région du Tigré doit s’abstenir de violer les droits humains des habitants comme nous en avons constaté».

En réponse à cela, le gouvernement éthiopien dément catégoriquement ces accusations en qualifiant ses dires de « jugement complètement infondé et fallacieux.»

Quelles sanctions alors pour l’Ethiopie par rapport à ses actes considérés comme crimes de guerre? Et quel avenir pour les relations entre les Etats-Unis et l’Ethiopie?

Harinjato.R

©Crédit photo: www.aa.com.tr