28 avril 2024

Journée mondiale de la liberté de la presse ce mercredi : Le combat est loin d’être gagné.

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Cette année, c’est la trentième fois de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse. Toujours sous l’égide de l’ONU et de l’UNESCO ; pour cette année, ils ont choisi un slogan : Façonner un avenir de droits : « La liberté d’expression comme moteur de tous les autres droits de l’homme. »

Les combats et loin d’être gagné. Les menaces s’accumulent.

La pratique du métier de journaliste, comme la liberté de la presse est toujours difficile et menacée dans certains pays à travers le monde, selon le classement 2023 de Rapports sans frontières (RSF) publié ce mercredi 3 mai, à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse.

Annuellement ; le 03 mai a été proclamé comme la journée mondiale de la liberté de la presse par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1993, suivant la recommandation adoptée lors de la vingt-sixième session de la Conférence générale de l’UNESCO en 1991. Elle sert à rappeler au gouvernement la nécessité de respecter leur engagement en faveur de la liberté de la presse et constitue également une journée de réflexion pour les professionnels des médias sur les questions relatives à la liberté de la presse et à l’éthique professionnelle.  

En Afrique, la situation de la liberté de presse reste préoccupante. L’emprisonnement des journalistes est courant. Plusieurs journalistes subissent aussi une pression continue et sont parfois incarcérés.  

Parmi les pays concernés par ce contexte sécuritaire dégradé, on cite également le Cameroun (138e), le Kenya (116e), la Somalie (141e) et le Rwanda (131e), le Maroc (144e), l’Algérie (136e).