4 mai 2024

La situation s’aggrave au Soudan. L’affrontement s’intensifie malgré la demande de cessez-le-feu.

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Sous les tirs et les explosions, Khartoum tremblait encore ce mardi soir. Quatre jours ont passé, la lutte de pouvoir entre les deux généraux sont toujours indifférentes aux appels à un cessez-le-feu, ainsi les combats ont déjà fait près de 200 morts.

Face à cette situation, la FSR prend la partie et accuse l’armée dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane, d’avoir nié le cessez-le-feu, alors qu’ils continuaient de tirer à l’armée lourde dans les rues ; selon des témoins. Vu l’état de situation s’aggrave à la capitale ; le porte-parole de l’ONU, Stephane Dujaric, a fait savoir que le représentant spécial de l’ONU, Volker Perthes, doit rester à Khartoum pour arranger le conflit, avec les généraux Al-Burhan et Hamdan Daglo, ainsi qu’avec d’autres Etats membres importants sur le terrain, afin de faire diminuer progressivement la tension et obtenir une cessation immédiate des combats.

Afin de venir en aide aux personnes en cas de besoin, la Croix-Rouge et l’Organisation mondiale de la Santé ont fait appel aux antagonistes de leur laisser l’accès humanitaire. Selon des médecins, 16 hôpitaux seraient désormais hors-services, à l’échelle du pays. Le chef de l’OMS, Dr Tedros Adhanon Ghebreyesus a dénoncé "le pillage de certains établissements de santé et l'utilisation d'autres à des fins militaires".