La Côte D’ivoire souffre de la coupure d’électricité. Cela fait déjà presque un mois. Cette coupure ne touche pas seulement la Côte d’Ivoire mais aussi le Burkina Faso et le Mali. Ces 2 pays dont la Côte d’ivoire en est le fournisseur de courant.

Pour résoudre ce problème, la CIE (Compagnie Ivoirienne d’Electricité) a mis en place un programme de délestage, depuis mardi 11 mai avec la contribution de 180 grandes entreprises. Des coupures de courant 6 heures par jour, sauf le dimanche, soit de 6h00 à 12h soit de 12h à 18h. Cette décision a été prise afin d’éviter la coupure de 18h à 6h du matin. Ce projet va durer 2 mois.

Le secteur agro-industrie très impacté.

Tous les pays subissent la conséquence de cette crise surtout ceux dans les secteurs agricoles. L’industrie du cacao doute et inquiet car elle a besoin d’une énergie stable pour le fonctionnement de leurs machines à broyer. Selon Reuters, les autres secteurs économiques penchent vers l’utilisation des générateurs qui se fait rare et chère en plus.  Les autres ont licencié temporairement leurs employés car ils n’ont pas le moyen d’en ni acheter ni utiliser.

Le directeur général de la CIE, Ahmadou Bakayoko a indiqué que « le déficit énergétique en Côte d’Ivoire est de l’ordre de 200 MW, ce qui représente environ 10% de sa capacité totale qui s’élève à 2 230 MW ».

Par conséquent, la Côte d’Ivoire a été obligée de baisser de 200 MW à 60 MW ses exportations d’électricité vers les pays voisins. Une baisse de 30% pour Mali, d’après le porte-parole du ministère de l’Energie.

D’après la prévision de la CIE, qui est en pleine rénovation actuellement, la Côte d’Ivoire retrouve son habitude d’ici deux mois, peut-être en mois de juillet. C’est aussi la période des pluies. La CIE a bien même annoncé un travail urgent afin de favoriser les centrales électriques qui vont augmenter la production de gaz pour le bon fonctionnement des centrales. 

Selon Marie-Joscelyne Dosso, une experte en énergie, l’objectif de cette rénovation est de fournir une capacité d’environ 4.000 MW et un mix de 42% d’énergies renouvelables d’ici 2030.

Santie

Crédit Photos : Martin Eglise, PNAMO 

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