Trois villages enclavés dans l’Est de La République démocratique du Congo ont été la cible des attaques menées par des membres présumés du groupe armé Forces démocratiques alliées (ADF). Au moins douze personnes ont été tuées dans cette attaque durant la nuit du 24 mars dernier.

Actuellement considérés comme les plus violents et dangereux parmi les groupes armés actifs dans l’Est de la RDC, les combattants ADF se sont attaqués aux villages de Samboko, Tchani-Tchani et Kapoka dans le secteur de Beni-Mbau dans l’extrême nord du Nord-Kivu. Selon les témoignages, les agresseurs ont tué au moins douze personnes et en ont kidnappé un nombre indéterminé.

Lors d’une contre-attaque armée, dix otages ont été récupérés assure un responsable de la société civile de Samboko, qui nous fait part d’un bilan de 15 morts dont un militaire.

Depuis le début de cette année, plus de 200 personnes ont été tuées et plus de 25 villages pillés et incendiés selon le Haut-commissariat de l’ONU aux réfugiés (HCR). Les ADF sont les premiers responsables de la mort de plus d’un millier de civils depuis octobre 2014 dans la région de Béni et ses environs. Aussi, les ADF sont à l’origine des rebelles musulmans ougandais installés dans l’Est de la RDC depuis 1995.

Les Etats-Unis ont classé ce groupe armé de rebelles musulmans ougandais parmi les « groupes terroristes » affiliés au groupe Etat Islamique.

Harinjato.R                                                                                                

©Crédit Photo: Afrikanews

Voir la traduction