28 avril 2024

Secte au Kenya : Les autopsies révèlent des décès dues par la faim et l’asphyxie.

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Les premières autopsies révèlent des décès causés par la faim et l’asphyxie ; d’après les ceci des corps des personnes retrouvées mortes dans le cadre de l'enquête sur une secte religieuse ; faite par des pathologistes kényans, qui ont débuté ce lundi. En croyant que cela les mènerait au paradis, ces membres de l’église internationale de la Bonne Nouvelle se sont laissés mourir de faim.  

Actuellement ; 101 corps ont été retrouvés dans des fosses peu profondes dans la forêt de Shakahola. Les personnes, qui ont été retrouvées vivantes, sont mortes sur le chemin de l’hôpital. Selon les autorités, la plupart des corps retrouvés jusqu’à présent sont des enfants.

Plus de 300 personnes ont été portées disparues.

Les premières autopsies menées ce lundi sur 10 des 109 victimes retrouvées dans une forêt du sud-est du Kenya, où se réunissait une secte, ont déclaré dont 9 enfants âgés de 18 mois à 10 ans et une femme adulte ont déclaré à la presse le chef des services nationaux de médecine légale, le Dr Johansen Oduor. Un pathologiste kényan a précisé que ces corps présentaient des signes de famine et dans certains cas d’asphyxie.

Sous le choc après la révélation de ce qui est désormais appelé le « massacre de la forêt de Shakahola » ; le Kenya a vu l’affaire prendre un tour inattendu jeudi avec l’arrestation d’un des plus célèbres pasteurs de pays ; Ezekiel Odero, soupçonné d’y être lié. Cette secte d'inspiration chrétienne a été fondée par Paul Mackenzie Nthenge, un ancien chauffeur de taxi. Il est en garde à vue aussi et refuserait de boire et de manger. Les deux pasteurs, actuellement détenus, doivent comparaître ce mardi devant des tribunaux de deux villes différentes.

Des échantillons d’ADN de plus de 100 cadavres seront donc prélevés afin de les comparer avec ceux des parents qui ont signalé la disparition de leurs proches.