Plus de 100.000 différentes espèce d’oiseaux vivent dans la lagune de Sijoumi appelé Sebkhet aussi en Tunisie.  L’un des endroits humides en Afrique  du Nord. Les flamants roses,  ainsi que d’autres espèces animales aux alentours de la lagune de Sijoumi en Tunisie sont en danger face à la pollution et l’urbanisme croissant existent dans cette zone.  

D’après le dernier recensement en 2014, les 48% des habitants de Tunis vivent auprès de la lagune. Les habitants se plaignent de la pollution, des inondations et d’invasions de moustiques. De ce fait, les autorités ont un projet d’aménagement pour régler toutes ces formes de désagréments. Ils ont prévu de bétonner une partie du site qui pose une inquiétude pour les défenseurs de l’environnement.

Selon une étude gouvernementale, depuis 2009, plus de 1,8 million sont les déchets déversés dans la lagune. En effet, l’étang de 2.600 ha ne peut plus absorber toute l’eau crue. Ainsi, depuis 2015, le gouvernementale  a étudié un projet de dépollution de la lagune, de protection de la zone face aux inondations, tout en visant le développement de son potentiel économique en faisant des constructions.

Le Côté nord est construit par des immeubles en béton et briques nues sans autorisation. Par contre, la partie des berges côté sud est resté sauvage, un refuge pour les flamants roses, les goélands et les canards. Des canalisations déversent les eaux usées industrielles ou domestiques, en plus, des carcasses de voitures et camions s’entassent sur les berges. En hiver, Hamdi raconte que les commerces et les écoles sont obligés de fermer à cause des inondations

L’aménagement, un doute pour les protecteurs de l’environnement

Selon la directrice de projet du lac Sijoumi au ministère de l’équipement, Nadia Gouider, le prix de l’aménagement pourrait atteindre jusqu’à 130 millions d’euros.

Au début des années 1990, l’aménagement de deux quartiers d’affaires, Lac1 et Lac2 dans une vaste marécageuse voisine a fait fuir la plupart des flamants roses ver Sijoumi.

 Hichem Azafzaf, le coordinateur scientifique de l'association "Les amis des oiseaux" dit:  "On n'est pas contre le projet de développement de façon générale". Mais "on est contre la version actuelle", qui prévoit un approfondissement de la lagune. "Beaucoup d'oiseaux seront privés de nourriture parce qu'ils ne peuvent pas plonger profondément", rajoute-t-il.

Par contre, Mme Gouider assure que "seul un tiers de la superficie du lac sera approfondi d'environ un mètre, ce qui laissera de l'espace pour les oiseaux, si nous ne faisons rien, la lagune va disparaître.»

Santie

© Credit photo : Arabnews

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