18 mai 2024

Vsevolod Tkatchenko : le « Monsieur Afrique » au prochain sommet Russie-Afrique

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Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, le nouveau Directeur du département Afrique subsaharienne au ministère russe des Affaires étrangères, Vsevolod Tkatchenko, prendra part à la conception et à l’organisation du deuxième sommet Russie-Afrique, qui devra se dérouler en 2022, et cette fois-ci se tiendra dans un des pays du continent africain.

Vsevolod Tkatchenko, 60 ans, a été nommé par Vladimir Poutine comme Directeur du département Afrique subsaharienne au ministère russe des Affaires étrangères le 28 octobre dernier. Cette nomination de Tkatchenko est significative pour les relations politiques et diplomatiques entre la Russie et le continent car depuis quelques années, Moscou souhaite renforcer sa présence en Afrique.

Un parcours honorable

Tkatchenko a une très longue carrière en diplomatie dans laquelle il n’a cessé de traiter sur des dossiers africains. Tout au long de cette carrière, il a beaucoup exercé dans le continent. De 1991 en 1996, il a été conseiller dans les ambassades de Russie au Zimbabwe. Ensuite de 2006 à 2011, il a travaillé en Afrique du Sud. Et de 2014 à 2019, Tkatchenko cumule les fonctions d’ambassadeur en Ethiopie avec celles de représentant de la Russie auprès de l’Union africaine. En 2019, il a retrouvé son poste au sein du département Afrique subsaharienne au Ministère des Affaires étrangères, avant de succéder, le 28 octobre 2020, à Andreï Kemarski, nommé le même jour ambassadeur au Botswana.

Un sommet plein d’espoir

Pour un rappel, le dernier sommet Russie-Afrique s’est tenu en octobre 2019 à Sotchi en Russie. C’était le premier rassemblement qui a regroupé plus de 40 chefs d’Etat africains et dont la rencontre a été consacrée à la coopération économique entre les deux parties.

Pour ce second sommet, Poutine espère réussir de nouveau son pari en augmentant le nombre d’Etats participants. Mis à part cela, il souhaite redoubler les échanges commerciaux  et établir des partenariats « gagnant-gagnant » avec les pays africains. Et finalement, il veut renforcer les projets miniers et énergétiques où il a implanté au Zimbabwe, en Afrique du Sud, en Angola et au Mozambique.

Ravaka Ny Aina RANDRIAMAMONJY

©Source Photo: Jeune Afrique