Diouldé Diallo, un journaliste sportif résidant en Guinée, est détenu prisonnier par les agents de sécurité guinéen. Ce samedi 27 février, le journaliste a été emmené de force durant son jogging. Face à cette situation alarmante, les entités journalistiques partout dans le monde réclament la libération immédiate de ce journaliste.

La Liberté de presse est menacée dans le pays Guinéen, selon Association Internationale de la Presse Sportive (AIPS), cette manœuvre de menace vise « une tentative délibérée de censurer et de bâillonner la presse en Guinée ». l’AIPS a également réclamé la libération avec effet immédiat de leurs collègues.

L’Union des Journalistes de la Presse Libre Africaine (UJPLA) a aussi dénoncé fermement cette arrestation envers les journalistes. Une demande de libération a également été soumise à l’autorité, et cela en conformité aux lois guinéennes.

Pour l’heure, la sécurité guinéenne n’a émis aucune information concernant l’état de ce journaliste. Selon la loi, si la victime n’a été inculpé d’aucune infraction, la sécurité guinéenne devra libérer Diallo au plus tard, une semaine après sa séquestration. Au-delà de cette limite, cet acte de barbarie sera « condamnable, et constitue définitivement une violation flagrante de ses droits fondamentaux ».

 D’après l’éthique et la déontologie du journalisme : « un journaliste à droits à une jouissance conditionnée par l’existence d’une presse libre, crédible et plurielle, pouvant assumer pleinement sa fonction de «gardien » de  la  démocratie,  mais  aussi  par des conditions de vie et de travail adéquats.

Maeva

© crédits photo : Guinée Matin

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