Deux centres spécialisés dans la protection contre les violences basées sur le genre ont ouvert leurs portes au Mali depuis ce mois de juillet. L’objectif est de réduire les violences infligées aux femmes maliennes.

Les violences basées sur le genre (VBG) sont des situations auxquelles tout le monde fait face mais les femmes en subissent, littéralement. Nombreuses maliennes sont des victimes de violences qu’infligent leur mari, compagnon. Etant donné que la société malienne est de type patriarcal, peu d’entre elles osent s’exprime et se plaindre. La société normalise ces faits. Une raison pour laquelle la loi des VBG a été mis en suspens par les autorités, du fait qu’elle mentionne l’excision ou la mutilation génitale féminine. Cette dernière est une rituelle de Mali depuis des siècles, consistant à éliminer le clitoris des femmes dès leurs bas-âge.

L’Union Européenne et les Nations Unies se sont rejoints pour la mise en œuvre du projet « One step center » afin de réduire les violences faites aux femmes. A part la grande ville de Bamako, certaines régions vont également en bénéficier : kayes, Koulikoro, Ségou et Sigasso.

Malgré la mise en suspens de la loi, les deux organisations internationales s’allient pour apporter leur soutien à la gente féminine de Mali. C’est un combat sans fin pour les défenseurs de droit de la femme mais également pour les femmes en question.

En 2019, devant la place de l’indépendance à Bamako les manifestantes et les militantes se sont rassemblées pour leurs droits. Près de cents personnes étaient présentes. Parmi elles, il y a eu des victimes. Jusqu’à maintenant, aucune loi n’a été votée.

Crédit photo: Hespress Français

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