29 mars 2024
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La police marocaine a placé en garde à vue quatre personnes soupçonnées d’être impliquées dans un réseau « criminel » de trafic international d’organes et de drogue, opérant notamment entre le Maroc et le Turquie, a appris l’AFP mardi de source sécuritaire.

Dans le cadre du démantèlement du vaste réseau de trafic d’organes, les enquêteurs ont identifié des personnes qui ont vendu leurs reins contre des sommes avoisinant les 140.000 dirhams. Dans son édition du mercredi 6 avril 2022 sur le démantèlement mardi par la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) du grand réseau spécialisé dans le trafic d’organes. Un réseau qui faisait de la publicité sur facebook pour la vente d’organes humains.

Les quatre suspects, dont trois femmes, servaient d'intermédiaires dans ce trafic en aidant les personnes souhaitant vendre leurs organes à aller à l'étranger, notamment en Turquie, où deux victimes ont été identifiées par les enquêteurs marocains. Les enquêteurs ont suivi la piste de l’argent. Il s’avère que les victimes ont cédé leurs reins contre une somme de 14.000 dollars américains, soit 133.000 dirhams, payée en devises, révèle Al Ahdat Al Maghribiya.

Des reçus de virements étrangers, d’analyses des groupes sanguins de nombre de victimes potentielles, ainsi que des quantités de chira et des téléphones portables qui ont été soumis aux expertises techniques requises, ont aussi été saisis.

Les suspects ont été placés en garde à vue pour les besoins de l’enquête ordonnée par le parquet compétent. Les opérations de recherche et de coordination avec le bureau d’Interpol à Ankara, en Turquie, se poursuivent pour confondre et interpeller tous les complices, marocains et étrangers, impliqués dans la commission de ces actes criminels.

Ursulla.P

Crédit photo: AFP