2 mai 2024

COVID 19 : les africains cherchent un médicament pour traiter les formes modérées

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La propagation de la Covid-19, étant déjà un problème, le variant en est d’autre. Pour réduire l’augmentation du nombre des personnes atteintes de ces virus dévastateurs, les membres de l’étude clinique Anticov reprennent leurs recherches. Les médecins et chercheurs africains ainsi que les européens participent à cette étude.

A titre de rappel, l’étude de l’Anticov a commencé l’année dernière mais pendant un certain temps, elle s’est arrêtée.

Le but de l’initiative Anticov est de trouver un médicament pour traiter les formes légères, avant qu’elles ne se transforment en forme grave. Aussi, ils ont relancé l’étude afin de prendre soin des acteurs de la santé face à la Covid-19 et les variants.

L’étude se fait dans 13 pays africains dont la RDC (République Démocratique du Congo), la Guinée, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, l'Ethiopie, le Ghana, la Guinée équatoriale, le Kenya, le Mali, le Mozambique, l'Ouganda et le Soudan. 

Traitement pour les formes modérées

Le traitement est destiné à tous ceux qui présentent la forme légère. Porteur du virus mais pas encore arrivé à la forme grave. Testé positif, qui a un peu de la fièvre, qui tousse et qui rhume. Ce traitement a été conçu pour éviter l’augmentation des nombres des cas graves comme ceux en Inde. Dans ce pays, les services de santé sont réellement débordés.

Selon les équipes médicales en RDC et en Guinée, les traitements ne sont pas visés pour remplacer les vaccins. Ils sont fabriqués pour éviter les catastrophes en attendant l’arrivée des vaccins.

L’année dernière, les équipes se sont basées sur l’utilisation d’hydroxychloroquine. L’OMS a déconseillé son utilisation. Mais l’étude continue avec d’autres médicaments.

D’après les sources, « Anticov » est un traitement adaptif. Il permet de tester plusieurs traitements en même temps. Si l’on obtient un bon résultat avec un premier essai, on pourra continuer avec un deuxième. Mais si au contraire, il ne marche pas, on arrête. Les chercheurs tiennent et espèrent que cela fonctionne cette année.

Santie

Crédit photo : Centre Suisse de Recherches Scientifiques en Côte d’Ivoire