Antananarivo, Madagascar - Mardi dernier, aux alentours de 14 heures, un événement des plus choquants s'est produit au sein même des locaux de la faculté des lettres et sciences humaines de l'Université d'Antananarivo. Deux individus, dont l'identité reste encore mystérieuse, ont été surpris en plein ébat sexuel dans un bureau situé au deuxième étage de l'établissement. La scène indécente a été observée par des témoins qui passaient à proximité, choqués par ce spectacle inapproprié.

Les deux amants, dont nous ignorons s'ils sont étudiants, professeurs ou membres du personnel administratif, semblaient s'abandonner à leurs pulsions sans aucune retenue. Ils n'ont pas pris la peine de baisser les stores ou de fermer les rideaux, laissant les vitres dévoiler leur acte scandaleux au grand jour. Leur passion débordante a été brusquement interrompue par le bruit des spectateurs qui s'étaient rassemblés en bas de la salle.

Ce qui rend cette situation encore plus préoccupante est le fait que la scène a été filmé et que les vidéos ont été largement relayées sur les réseaux sociaux. Les images, montrant les deux individus impliqués dans des actes intimes au sein des locaux universitaires, se sont rapidement répandues, créant un véritable buzz sur la toile. Des milliers d'internautes ont été témoins de cette scène choquante provoquant une indignation générale.

S’il s’agissait d’un professeur, ce serait un cas déjà récurrent. En effet, c'est un fait alarmant qui s'inscrit dans un contexte plus vaste de corruption sexuelle dans le milieu scolaire et universitaire à Madagascar. Selon les dernières données publiées par Transparency International Madagascar dans son Rapport sur la corruption sexuelle en milieu scolaire et universitaire à Madagascar 2022, basé sur une enquête réalisée auprès de 5 000 étudiantes, un chiffre alarmant a été révélé : 83 % d'entre elles ont déclaré être victimes de corruption sexuelle.

Le doyen par interime de la faculté des lettres de l'Université d'Antananarivo a publié un communiqué dans lequel il a affirmé que les personnes impliquées dans cet acte choquant ne sont ni des étudiants ni des enseignants de l'établissement. Cette affirmation est appuyée par les associations d'étudiants de la faculté, qui affirment avoir une idée de l'identité de ces individus. Toutefois, les détails précis n'ont pas été divulgués pour le moment, dans l'attente des résultats de l'enquête en cours.

 

Crédit photo: Université d'Antananarivo/facebook 

 

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