Le président de transition malien, Bah N’Daw, est arrivé l’après-midi du 13 mars 2021 à Alger dans le cadre d’une visite de travail et d’amitié.

Il a été accueilli à son arrivé à l’aéroport international Houari-Boumedienne par le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum et le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Kamel Beldjoud.

M. Bah N’Daw a pu effectuer une visite de deux jours où  il a rencontré, le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, et le Chef d’Etat-major de l’Armée, Saïd Chengriha.

Un des objectifs majeurs de cette visite a été de discuter de la situation du Sahel et de « L’Accord d’Alger ». En effet, l’Algérie  a toujours joué un rôle stratégique dans le domaine de la paix et de la sécurité au Mali. En 2013,  avec d’autres pays et organisations, l’Algérie a mené une fonction de médiateur entre le gouvernement malien et les rebelles  indépendantistes touareg en établissant un accord de paix. Et par rapport au coup d’Etat qui a été orchestré le 18 août 2020 contre le président Keïta, l’Algérie encourage actuellement le président de transition d’accélérer le programme de stabilisation du pays. Sur ce sujet, lors de son discours du dimanche soir, le président algérien a réaffirmé son soutien dans ce processus d’installation de la paix au Mali.

Par ailleurs, d’autres points ont été aussi abordés lors de la visite de Bah N’Daw, dont la relance du Conseil d’affaires algéro-malien, la relance du processus d’attribution de la 4ème licence mobile et celle des activités de recherche pétrolière sur le bloc du bassin de Taoudéni. La situation de la diaspora malienne de 7.000 personnes qui vivent majoritairement à Alger et dans la partie méridionale du pays a été aussi évoquée lors des discussions.

A la fin de sa visite, Bah N’Daw a tenu à remercier ses hôtes algériens en affirmant : « Nous sortons d’une crise assez difficile et complexe et, sans l’appui et le soutien de nos amis algériens, nous n’aurions pas pu nous en sortir (…). Au terme de cette visite, nous nous sentons soutenus, aidés, appuyés dans notre démarche. »

Ravaka Ny Aina RANDRIAMAMONJY

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