9 mai 2024

Madagascar : la marche blanche pour l’éducation annulée faute d’autorisation

Partager avec :

La marche pacifique prévue aujourd'hui à la place de la démocratie pour l'éducation, initiée par la plateforme « Vanon-ko lakana », n'a pas pu avoir lieu. Selon les explications, les organisateurs n’ont pas réussi à obtenir les autorisations nécessaires pour la manifestation émanant de la préfecture de police.

En raison des incidents récurrents aux examens du baccalauréat à Madagascar, une plateforme nommée « Vanon-ko lakana », regroupant 178 citoyens et 18 sociétés civiles, s'est formée en réponse à la dévalorisation de l'éducation.

Ce regroupement de la société civile avait prévu d'organiser une « marche pacifique » le 29 juillet 2023 à la place de la démocratie d'Antananarivo à Analakely. Cependant, en raison du manque d'autorisation délivrée à temps par la préfecture de la capitale et de l'obstacle posé par les forces de sécurité de l'EMMOREG, cette manifestation n'a pas pu se tenir. Malgré l'annulation de la marche, « Vanon-ko lakana » refuse de céder face à cette injustice touchant l'éducation malgache et entend poursuivre temporairement la lutte en ligne.

Tenir ses engagements

Ces collectifs comptent poursuivre leurs actions en utilisant les voies légales et démocratiques pour faire entendre leurs voix en faveur de l'éducation de qualité pour tous et de l'avenir de l'éducation à Madagascar. Ils restent fermement attachés à leurs objectifs et ne souhaitent pas abandonner la cause.

Leurs revendications incluent toujours :

1. Demander à l'État de formuler des excuses publiques adressées à l'ensemble des jeunes et des familles victimes de la fuite de sujets et des conséquences désastreuses découlant de cette crise.

2. Exiger du gouvernement un rapport public, objectif et écrit sur l'état de l'éducation à Madagascar, pour une meilleure compréhension de la situation actuelle.

3. Continuer de réclamer que les responsables, quelle que soit leur affiliation, soient tenus pour responsables de leurs actes, de leurs négligences ou de leurs omissions, dans un esprit de transparence et de justice.

4. Inviter toujours les citoyens malgaches à exprimer leur engagement en faveur d'une priorisation de l'éducation à Madagascar, car c'est une cause qui concerne tous.

Crédit photo: Le blog